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Agriculture

Pertes d'habitats naturels

Les forêts, les landes, les friches et d'autres espaces sauvages et naturels disparaissent au profit de l'agriculture (pour l'alimentation, les agrocarburants, l'industrie, etc.) Même au sein des zones agricoles, les haies champêtres du paysage bocager ou les vieux vergers ont presque disparu. 

Cette disparition des habitats naturels n'est pas étrangère au déclin des populations de pollinisateurs domestiques et sauvages, ces derniers étant vraisemblablement plus sensibles encore puisque livrés à eux-mêmes.

Pesticides

Malheureusement, en plus de cette perte d'habitats dans ces milieux sauvages, l'agriculture dite "conventionnelle" a recours à de puissants produits chimiques, notamment des pesticides (comme les néonicotinoïdes) qui détruisent les plantes non cultivées (les champs de blés ne sont plus parsemés de coquelicots ou de nielles des blés) et de nombreux insectes ravageurs.

Les abeilles sont soit directement victimes de ces produits, au cours des pulvérisations, soit indirectement via les pesticides présents sur les poussières ou dans l'eau que les butineuses consomment ou ramènent à la ruche. 

Monocultures

La monoculture, c'est à dire la mise en culture d'une seule espèce sur des champs entiers, parfois même des régions entières (colza, tournesol, etc.), apporte une faible diversité des ressources alimentaires. Or, comme l'homme, l'abeille a besoin d'un régime varié pour être en bonne santé. Signalons également que cette pratique apporte beaucoup de ressources sur une brève période ; après la floraison, les abeilles se retrouvent d'un coup confrontées à la disette (les apiculteurs vont donc faire voyager les ruches d'une culture à l'autre).

 

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