Flowers

FAQ

1. J’ai un essaim dans mon jardin, que faire ?

2. J’ai un nid de guêpes dans mon jardin/ma maison/mon garage, que faire ?

3. Il y a des abeilles dans la terre de mon jardin, que faire ? Sont-elles dangereuses ?

4. Puis-je mettre une ruche dans mon jardin ?

5. Quelles sont les lois pour avoir une ruche dans son jardin ?

6. Proposez-vous des cours d’apiculture ? Comment devenir apiculteur ?

7. Vendez-vous du miel ?

8. Vendez-vous du du pollen ou de la propolis ?

9. En quoi êtes-vous différents des associations d’apiculteurs ?

 


 

1. J’ai un essaim dans mon jardin, que faire ?

D’abord, assurez-vous qu’il s’agisse réellement d’un essaim, c’est à dire une grape de plusieurs millers d'abeilles domestiques. Si tel est le cas, cette page vous permet de trouver un apiculteur de votre région, qui viendra récolter la colonie sans lui faire de mal. 

 


 

2. J’ai un nid de guêpes dans mon jardin/ma maison/mon garage, que faire ?

D’abord, en prenant vos précautions, assurez-vous qu’il s’agisse effectivement d’un nid de guêpes : les guêpes communes sont d’apparence jaune et noire (voir plus de détails ici). S’il s’agit effectivement d’un nid de guêpes, et que par sa position il constitue un danger, contactez les pompiers, qui viendront poudrer le nid. Néanmoins, si la colonie ne pose aucun danger, envisagez de la laisser vivre sa vie ; en effet, les guêpes sont importantes pour la nature.

S’il ne s’agit pas de guêpes, peut-être s’agit-il d’une colonie d’abeilles qui s’est installée dans un endroit propice ; les abeilles sont de couleur sombre, du brun au noir, et vivent en colonies très nombreuses (voir plus de détails ici). S’il s’agit effectivement d’une colonie d’abeilles, reportez-vous à la question 1.

S’il s’agit d’une ou de quelques abeilles qui butent contre votre vitre (de l'extérieur), ou qui logent chacune dans un petit trou de la façade (ancien trou de vis, trou d’aération des briques, etc.), il s’agit vraisemblablement d’abeilles solitaires, inoffensives ; apprenez-en plus ici.

Si les insectes vivent dans de petits trous dans le sol (sable, terre nue, terre battue), il s’agit vraisemblablement d’abeilles solitaires, voyez la question 3.

 


 

3. Il y a des abeilles dans la terre de mon jardin, que faire ? Sont-elles dangereuses ?

La majorité des abeilles sauvages belges vivent seules dans de petites galeries creusées à même le sol, dans un terrain sablonneux ou dans la terre battue. Ces abeilles sont importantes pour la pollinisation, et sont bien souvent menacées ou en voie de disparition.

Ces abeilles sont inoffensives et peu voire pas agressives, nulle crainte donc de se faire piquer. Au contraire, on a tout intérêt à favoriser leur présence au jardin pour assurer une production abondante de fruits, légumes et plantes. 

 


 

4. Puis-je mettre une ruche dans mon jardin ?

Depuis quelques années, la pratique de l’apiculture est devenue particulièrement compliquée. L’apiculteur doit pouvoir entretenir des colonies qui tombent malades ou sont parasitées, il doit pratiquer des soins attentifs, administrer des traitements adéquats, et adopter des conduites inconnues des apiculteurs du début du siècle dernier.

Dès lors, nous ne conseillons pas de placer des ruches au jardin, à moins de disposer d’une solide expérience en apiculture, ou à tout le moins de s’inscrire à une formation d’apiculture, et d'en suivre assidûment les cours.

Notez également que nous luttons contre une prolifération anarchique des ruches en milieu urbain.

 


 

5. Quelles sont les lois pour avoir une ruche dans son jardin ?

En région Bruxelloise, il n’est pas nécessaire d’obtenir un permis d’environnement tant que le rucher ne dépasse pas trois ruches, ce qui est plus que suffisant pour une apiculture de loisir.

Ceci étant, des contraintes existent quant à l’emplacement du rucher : il doit être placé à plus de 20 mètres d’une entrée d’habitation (porte, fenêtre) ou d’un lieu fréquenté (sentier, rue, terrasse, etc.) Cette distance est réduite à 10 mètres s’il existe une palissade de 2 mètres de hauteur (muret, plaques de bois, etc.), qui force les abeilles à voler plus haut. Plus de détails disponibles sur le site du CARI.

 


 

6. Proposez-vous des cours d’apiculture ? Comment devenir apiculteur ?

Bien que nous travaillions dans le domaine de l’éducation et de la formation, nous ne proposons pas de formation en apiculture. Vous trouverez l’ensemble des informations au sujet des lieux de formation sur le site du CARI.

 


 

7. Vendez-vous du miel ?

Nous vendons du miel, mais en petites quantités.

Notre association n’a pas vocation à faire de l’apiculture pour de l’apiculture ; notre récolte de miel est réinvestie dans les différents projets menés, au travers des partenaires qui l’utilisent dans un but de communication, fidélisation, cadeaux pour le personnel communal, prix pour des concours de fleurissement, etc.

Une part du miel produit par les abeilles leur est retourné ; nous pratiquons une apiculture qui se veut douce et respectueuse des petites ouvrières. Le nourrissage au sucre nous semble donc à exclure.

Seule une faible proportion des récoltes est donc vendue annuellement, dépendamment des conditions météorologiques et de l’ampleur de la production.

 


 

8. Vendez-vous du du pollen ou de la propolis ?

 

Nous ne vendons pas ces produits de la ruche, qui nécessitent des méthodes de production que nous n’appliquons pas.

Qui plus est, ces produits non transformés sont des concentrateurs de polluants et sont donc très pollués en milieu urbain, au contraire du miel qui est longuement et patiemment purifié par les abeilles. Si vous souhaitez en acheter, privilégiez les produits issus d’une apiculture biologique, en vente dans les magasins bio.

 


 

9. En quoi êtes-vous différents des associations d’apiculteurs ?

Notre association utilise l’abeille pour communiquer et sensibiliser différents publics aux questions environnementales. Nous ne pratiquons l’apiculture que dans ce but, et sur certains projets seulement.

Nous militons en faveur de pratiques apicoles douces et respectueuses des abeilles et des écosystèmes, et entendons lutter contre le développement d’une apiculture déraisonnée, industrialisée et désorganisée, qui copierait ainsi le modèle de développement de l’agriculture intensive. Nous souhaitons aussi que l’apiculture s’intègre dans l’agriculture, sans en être une composante extérieure et professionnalisée à l’extrême.

Enfin, une grande part de nos actions s’oriente vers la nature en général, et notamment vers la protection des pollinisateurs sauvages.

Share/Save