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Le miel de ville est un produit sain et pur. Contrairement à beaucoup d'autres denrées alimentaires, le miel est peu sensible aux polluants atmosphériques.
En effet, durant son processus de fabrication, de nombreux filtres agissent tout au long des différents stades de la réalisation, permettant ainsi d'obtenir un produit d'une grande pureté.
La nature a mis en place un ensemble de filtres permettant de retenir les principaux polluants atmosphériques. Ces derniers sont une première fois retenus, grossièrement, par la terre qui agit comme une passoire. Ensuite les racines de la végétation nectarifère agissent tel un feutre retenant des particules plus fines. La plante elle-même purifie l'eau durant la fabrication de son nectar, et les fleurs protègent les poches à nectar des retombées et dépots atmosphériques.
Le prélèvement du nectar par l'abeille se fait sans contact avec l'air. En effet, grâce à sa langue en forme de paille, l'abeille aspire directement le sirop en dehors des poches à nectar. Là, commence le processus de transformation du nectar en miel. À l'intérieur de son jabot, les tissus gras de l'abeille vont servir d'éponges pour les éléments indésirables (tels que les polluants atmosphériques), qui vont s'y stocker. À titre de comparaison, les concentrations de métaux lourds, tels que le plomb ou le zinc, sont 50 fois plus importants dans le corps de l'abeille que dans le miel !
Dans la ruche, le nectar est pris en charge par de jeunes abeilles, qui vont travailler le nectar jusqu'à l'obtention du miel. Durant ce processus chaque abeille va épurer d'avantage encore le produit.
Enfin, une fois le miel fin prêt, il est alors stocké dans les alvéoles de cire. Cette cire joue également un rôle purificateur en captant les dernières traces de polluants, qu'elle emprisonne. Ce dernier travail peut-être comparé à une purification fine.
Voilà pourquoi le miel produit dans nos villes est si pur !