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Le nectar, produit par les fleurs, est collecté et transporté par l'abeille vers la ruche. Là il est lentement et patiemment transformé en miel par les ouvrières. Grâce à plusieurs filtres naturels, le miel produit dans nos villes par nos abeilles est nettoyé des principaux polluants atmosphériques.
Les composants exceptionnels de notre miel bruxellois lui permettent également de revendiquer un label de qualité (voir analyses 2010 du miel de la Ville de Bruxelles).
Notre ville est un écosystème privilégié : la température moyenne y est plus élevée, le vent y est atténué par les constructions, les pesticides y sont presque absents mais, surtout, il y a la richesse de sa diversité florale, grâce à nos nombreux espaces verts, parcs, friches, jardins et balcons.
L'ensemble de ces facteurs permet aux apiculteurs bruxellois d'obtenir une récolte de miel de près du double de la moyenne nationale. C'est donc un rôle paradoxal que peuvent jouer les milieux urbains : aujourd'hui il existe une certaine Nature qui se porte mieux dans les villes que dans les campagnes. Ce constat pose question : quel rôle pour la ville dans la préservation de l'environnement ?
